Vers la fin des dérives des animateurs sans éthique: Les cas Morvan et Laplante

Récemment, plusieurs cas notables ont fait surface, mettant en lumière des animateurs en ligne qui semblent aller de diffamation en diffamation, suscitant des préoccupations quant à l’impact de leurs actions sur la réputation des individus.

Les réseaux sociaux ont transformé la manière dont nous interagissons et consommons l’information, mais ils ont également donné naissance à un phénomène préoccupant : la diffusion de diffamations en ligne.

L’affaire opposant Morvan et Napoléon a secoué les réseaux sociaux ces derniers mois. Les deux personnalités publiques, jouissant d’une grande notoriété en ligne, ont été au cœur d’un différend public qui a évolué depuis cinq ans continuellement dans le mauvais sens jusqu’à arriver à un point irrécupérable. Ce conflit a engendré des messages haineux, des accusations graves et des vidéos incendiaires, mettant en doute la réputation de l’homme d’affaire Johnson Napoléon.

Les conséquences de cette dispute ont été désastreuses pour l’autoproclamé lanceur d’alerte John Colem Morvan a dû présenter ses excuses à l’homme d’affaires Jhonson Napoléon pour des propos diffamatoires qu’il avait tenus à son encontre depuis 2018. Sur les réseaux sociaux, Morvan s’est exprimé dans une vidéo de plus de 13 minutes dans laquelle il lit une lettre d’excuse rédigée en français et en créole haïtien. Il est tombé bien bas celui qui autrefois utilisait tous les noms d’oiseaux pour mentionner Mr Napoléon allant jusqu’à dire qu’il était impliqué dans le dossier se corruption “Petrocaribe”, déclaration qui s’avéra non fondée…

Une autre affaire récente implique KitCat et Hervé Laplante, animateur bien connu du Laplanta show et ancien journaliste à Impact FM. L’animatrice Catherine Desmarathes “KitCat” , fondatrice de la plateforme Ayibiografi, avait déposé plainte contre l’animateur Hervé “Laplanta” Laplante, ce dernier était attendu, le 23 août, dans un tribunal de la Floride où il devait répondre des accusations de diffamations et de harcèlement dont il fait l’objet. Afin d’obtenir un ajournement, il a déclaré ne pas être en mesure de comprendre l’anglais et réclamer un interprète. Au final la séance fut reporté pour le 20 septembre. Cependant elle n’augure rien de bon car l’ancien animateur d’Impact FM était venu sans avocat, et avait déjà manqué une comparution au tribunal dans un autre dossier du même genre dans une cour de Floride.

L’ animateur, célèbre pour son style de vie extravagants et ses propos à la limite que certains qualifient de misogynes, n’a visiblement pas changé après l’avoir pourtant déclaré en juillet 2017, lorsqu’il était dans e collimateur de Rutshelle Guillaume. À croire que chasser le naturel, il revient au galop.

Ces cas, bien que spécifiques, illustrent un problème grandissant sur les réseaux sociaux : la propagation de la diffamation en ligne. Les animateurs en ligne, en raison de leur influence et de leur portée, ont une responsabilité accrue envers leurs actions et leurs paroles. Leur comportement peut avoir un impact significatif sur la vie des personnes qu’ils ciblent. Il est crucial que les autorités examinent sérieusement les cas de diffamation en ligne. Les utilisateurs doivent également faire preuve de discernement lorsqu’ils consomment du contenu en ligne et ne pas contribuer à la propagation de discours diffamatoires.

En fin de compte, la dérive de certains animateurs en ligne dans la diffamation soulève des questions importantes sur la responsabilité, la réglementation et l’éthique dans l’ère numérique, invitant à une réflexion sur la manière dont nous pouvons préserver l’intégrité et le respect dans l’espace en ligne en constante évolution.

Rodney Zulmé