Israël défie l’ONU: Des Accusations graves et un Appel à la Démission

Dans une nouvelle escalade de la tension au Moyen-Orient, Israël continue ses opérations dans la bande de Gaza malgré les appels internationaux à la désescalade. Ce vendredi 10 Novembre, le représentant permanent d’Israël, Gilad Erdan, a accusé l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA en anglais) d’être de collision avec le Hamas

Dans une tirade de près de trois minutes et dont les extraits tournent en boucle, le représentant permanent d’Israël à l’ONU, Gilal Erdad a déclaré:《De nombreux employés de l’UNRWA à Gaza sont eux-mêmes membres du Hamas. Le moment est venu de briser le mythe des faits fournis par l’ONU.》
Cette déclaration intervient après un mois de bombardements intensifs sur la bande de Gaza, faisant suite à des tirs de roquettes depuis la région. Israël justifie ses actions en invoquant la légitime défense, mais les critiques affirment que cela va à l’encontre du droit international humanitaire.

Gilad Erdan a également porté des accusations contre l’ONU, allant jusqu’à demander la démission du Secrétaire général. L’ambassadeur israélien a présenté une brique comme preuve du prétendu “terrorisme palestinien”, négligeant les pertes importantes du côté palestinien pendant le conflit.

Lors d’un événement à Los Angeles, Erdan a arboré une étoile jaune, symbole associé aux Juifs durant l’Holocauste. Cette provocation vise à rappeler, selon lui, “la honte du silence de l’ONU face au massacre du Hamas”. Il a affirmé qu’Israël continuerait à combattre jusqu’à la destruction du Hamas.

Selon le dernier bilan du ministère palestinien de la Santé à Gaza: 11 078 Palestiniens ont été tués après un mois de bombardements menés par l’armée israélienne sur Gaza, parmi lesquels 4 506 enfants, 3 027 femmes et 678 personnes âgées. Le ministère de la Santé a reçu 2 700 signalements de personnes disparues, dont 1 500 enfants encore sous les décombres. Selon le ministère, 27 490 gazouis ont été blessés.

Ces déclarations et gestes marquent une défiance ouverte envers les instances internationales, mettant en lumière les divisions persistantes dans la région et la complexité des relations diplomatiques.

Rodney Zulmé