Horreur à l’Hôpital Al Ahli Arab, timide réaction occdientale
Des centaines de personnes ont été tuées mardi soir dans une frappe israélienne sur l’enceinte de l’hôpital Ahli Arab de la ville de Gaza, a rapporté le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas.
L’humanité pleure devant l’horreur inouïe qui s’est abattue sur l’Hôpital Al Ahli Arab à Gaza. La perte de vies humaines, les souffrances infligées, et le chagrin qui en découle sont des marques indélébiles dans notre conscience collective.
Les chiffres, pourtant froids et impersonnels, révèlent la véritable ampleur de la tragédie : 471 âmes ont été perdues, 342 individus blessés, dont 28 dans un état critique. Ces chiffres déchirants nous rappellent que chaque statistique représente un être cher, une famille brisée, et une communauté en deuil. Au-delà des chiffres, il y a les histoires de courage et de dévouement qui se sont déroulées dans les couloirs de cet hôpital. Les médecins et les personnels médicaux ont refusé d’abandonner leurs postes, préférant risquer leur propre sécurité pour sauver des vies. Leur héroïsme est un éclat de lumière dans cette sombre tragédie.
Cependant, il est impératif de soulever la question de la stratégie employée par l’état Hébreu. Cibler des centres de santé, des lieux qui devraient être des sanctuaires protégés par le droit international, est non seulement inacceptable, mais aussi en violation flagrante des principes humanitaires fondamentaux. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a documenté avec consternation 136 attaques contre des établissements de santé entre le 7 et le 17 octobre, avec un bilan de 493 vies perdues et 382 personnes blessées. Ces chiffres sont bien plus qu’une statistique ; ils incarnent la douleur et la souffrance de tout un peuple.
Du côté des occidentaux, Joe Biden affirme que des “données” montrées par le Département de la Défense américain au cours de sa visite en Israël au sujet d’une frappe sur un hôpital de Gaza disculpaient Israël, accusé par le Hamas palestinien d’en être l’auteu;
Emmanuel Macron joue la carte d’humanisme:
“Rien ne peut justifier une frappe contre un hôpital. Rien ne peut justifier de prendre des civils pour cibles. La France condamne l’attaque contre l’hôpital Al-Ahli Arabi de Gaza qui a fait tant de victimes palestiniennes. Nous pensons à elles. Toute la lumière devra être faite.”
Au moins 3.478 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, a indiqué mercredi le ministère de la Santé au gouvernement du mouvement islamiste palestinien. Les raids ont également fait 12.065 blessés, a indiqué cette source, au douzième jour de guerre avec Israël. Il n’était pas clair dans l’immédiat si le dernier bilan comprend les centaines de personnes tuées mardi soir, selon le Hamas, dans un tir de roquette sur l’enceinte d’un hôpital à Gaza et dont Israël et les groupes armés palestiniens se rejettent la responsabilité.
Au final, on remarque que le Conseil de sécurité des Nations Unies a encore une fois failli à ses responsabilités. L’ONU est devenu un tigre sur le papier, incapable d’agir. Quant aux pays occidentaux qui se veulent références en matière de Droits de l’Homme et de Libertés, ils n’ont rien fait d’autre que de mettre de l’huile sur le feu dans une région marquée par des décennies entre juifs et arabes, avec des informations partisanes.
Rodney Zulmé
