Catastrophe humanitaire en vue à Gaza
Au lendemain de l’attaque terroriste Hamas sur le territoire israélien, L’état Hébreu veut raser entièrement la bande Gaza en représailles avec d’intenses bombardements aériens par l’armée Israëlienne
Depuis des décennies, le conflit israélo-palestinien demeure une source inextinguible de souffrance et de désolation. La situation actuelle, marquée par l’escalade de la violence, soulève des questions cruciales sur la justesse et l’équité de l’approche occidentale face à ce conflit profondément enraciné.
Le samedi 7 octobre 2023, une attaque du Hamas a secoué 21 localités en Israël, engendrant environ 700 pertes humaines et des milliers de blessés. En réponse, Israël a lancé une contre-offensive aérienne sur Gaza, causant le double de pertes en vies humaines et en blessures. Cette situation soulève légitimement des interrogations quant à la proportionnalité et à la légitimité de ces attaques sur l’un des territoires les plus densément peuplés au monde : Gaza, une ville de 45 km² abritant plus de 2 millions de personnes.
À l’heure actuelle, Gaza se trouve plongée dans l’obscurité, privée d’électricité, d’eau, de gaz et bientôt de soins médicaux et de nourriture. L’impact de cette situation, qui condamne des milliers d’innocents à l’agonie, est destiné à s’aggraver dans les prochains jours.
Les chiffres sont alarmants : 950 morts et plus de 5 000 blessés, avec au moins 263 000 Palestiniens contraints de fuir leurs foyers dans la bande de Gaza. Les frappes aériennes ont causé la destruction de près de 900 logements, tandis que plus de 6 000 autres ont subi des dommages graves. Le conflit a particulièrement frappé les enfants de Gaza, qui représentent près de la moitié de la population, soit environ 50 % de moins de 15 ans.
Le ciblage d’institutions cruciales, tels que l’Université islamique de Gaza et le siège de la société de télécommunications palestiniennes, témoigne d’une volonté de priver la population de ses moyens de subsistance les plus élémentaires. L’électricité et l’eau, droits fondamentaux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, sont délibérément coupées, plongeant la région dans une détresse inimaginable.
Les rapports de l’ONU indiquent que non moins de 4 écoles gérées par l’ONU ont été détruites par les bombardements israéliens. Ces écoles étaient des refuges pour de nombreux Palestiniens, qui croyaient y trouver un abri sûr.
Le pire c’est que les États-Unis, allié fidèle de l’état Hébreu à envoyé son plus gros porte-avions, le USS Gerard Ford, dans la région pour dissuader toute escalade après avoir envoyé des munitions via un avion cargo. Cependant, la question qui se pose est de savoir si cela contribue à une résolution pacifique et équitable de ce conflit séculaire.
L’asymétrie actuelle ne peut perdurer si l’on espère parvenir à une paix durable et à la justice pour toutes les parties impliquées.
Rodney Zulmé
