Urgence alimentaire à la prison civile de Petit-Goâve
Un SOS pour les prisonniers risquant de mourir de faim à la prison civile de Petit-Goave.
La situation à la prison civile de Petit-Goâve est devenue critique. On signale ce mardi 28 mai que les 500 détenus n’ont reçu ni nourriture ni eau. Le commissaire du gouvernement de Petit-Goâve, Pierre Elioth Paul, et le commissaire Sony Louidor, responsable de la prison, ont lancé un SOS urgent. Ils appellent les autorités au plus haut niveau, les citoyens de bonne volonté et les organisations de défense des droits de l’homme à fournir une aide alimentaire immédiate.
La Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) avait envoyé des vivres le 1er avril dernier, mais ces provisions se sont épuisées depuis le 30 avril, selon le commissaire du gouvernement de Petit-Goâve. Les prisonniers risquent désormais de mourir de faim.
Pour rappel les policiers affectés à cette prison ont entamé une grève du 26 au 28 avril dernier pour exiger leurs honoraires, primes de risque et gratifications accordées par la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Ce problème n’est pas isolé à Petit-Goâve. D’autres prisons, notamment celles de Jérémie, Aquin, Carrefour, Cap-Haïtien et Jacmel, font face à des pénuries alimentaires similaires, mettant en danger la vie des détenus. Une action rapide et coordonnée est essentielle pour éviter une catastrophe humanitaire dans ces établissements pénitentiaires.
Rodney Zulmé