Moïse Jean Charles appelle à l’escalade de la violence pour renverser Ariel Henry
Le leader du parti Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, a choqué de nombreux observateurs ce lundi 29 Janvier 2024, en incitant ouvertement ses partisans à détruire le pays, promettant de participer à sa reconstruction après le départ du Premier ministre Ariel Henry. Cette déclaration survient dans un contexte déjà particulièrement tendu avec la guerre entre gangs à Port-au-Prince, les appels à la révolte de Guy Philippe et la mutinerie des agents de la BSAP.
Ancien maire du Cap-Haïtien, Moïse Jean Charles est une figure de l’opposition qui s’oppose au régime PHTK depuis un certain temps. Il se considère comme un socialiste proche du régime de Vladimir Poutine. Cependant il n’avait jamais inciter clairement à la violence jusqu’à aujourd’hui.
Cette nouvelle déclaration du leader de Pitit Dessalines intervient à un moment délicat où le pays est confronté à une série de crises, y compris la flambée de violence entre gangs, les appels à la désobéissance civile de Guy Philippe, et maintenant cet appel à la destruction du pays.
Moïse Jean Charles semble vouloir radicaliser son discours en appelant à des actes extrêmes, jetant ainsi de l’huile sur le feu d’une situation déjà explosive. Ses déclarations pourraient intensifier l’instabilité politique et sociale dans le pays, affectant directement la vie quotidienne des citoyens haïtiens déjà durement éprouvés.
Il est important de souligner que ces appels à la destruction du pays contrastent avec les attentes de la population qui aspire à la stabilité et au rétablissement de la sécurité. La situation actuelle, marquée par des violences croissantes et des tensions politiques, nécessite une approche responsable de la part des leaders politiques pour éviter une escalade incontrôlable.
Le climat d’insécurité prévalant actuellement rend impérative une réponse prudente et concertée pour garantir la sécurité et le bien-être de la population.
Rodney Zulmé
