La Saudi Pro League, une ligue appelée à réussir

La Saudi Pro League, une ligue appelée à réussir

Cristiano Ronaldo avait prédit lors de sa signature à Al-Nassr FC que cette ligue allait changer et ferait parti des 5 plus grands championnats du monde. En un mercato on est forcé de croire à ses dires, en tout cas en terme de buzz.

La Saudi Pro League (SPL) fait partie d’une initiative plus vaste et plus ambitieuse connue sous le nom d’objectifs Vision 2030, qui met l’accent sur la diversification, la croissance économique et la collaboration internationale.

Le Fonds d’Investissement Public (PIF), qui dispose d’un fonds massif de 776 milliards de dollars (538 milliards de livres sterling), apporte un soutien financier important à la SPL. De plus, des sociétés d’État telles que Saudi Aramco et Neom ont investi massivement dans des clubs de football afin de créer un sentiment de privatisation qui attirera les investissements extérieurs.

Public investment funds, sans doute le plus grand fonds d’investissement au monde avec plus de 18 milliards de dollars à son actif, qui dope le renouveau de la SPL depuis 2018. Avec une stratégie bien huilée, passant bien sûr par de gros achats de joueurs , une bonne communication et surtout des professionnels reconnus qui contribuent au succès naissant et peut être pérenne de la ligue. Le PIF se repose aussi sur des fondements méconnus de certains européens: la passion et les infrastructures sportives en Arabie Saoudite.

La SPL effectue un mouvement stratégique et audacieux en s’associant à une agence mondiale géante comme IMG pour diffuser et promouvoir la ligue. Cette collaboration a le potentiel de générer des revenus à l’avenir.

La Saudi Pro League est actuellement classée 58e, mais on n’a jamais vu une ligue aussi mal classée attirer autant de talents mondiaux. Pour en citer quelques-uns, Cristiano Ronaldo, Karim Benzema et le plus récent Neymar Santos Jr. La SPL a largement dépassé sa stratégie de recrutement et son objectif. L’objectif ambitieux est de se classer parmi les dix premières ligues mondiales. Cependant, les investissements de la SPL portent déjà leurs fruits ; ils sont passés de la sixième à la première place en Asie.

L’Arabie saoudite construit des arènes et des stades sportifs de pointe. Des tournois internationaux et des matchs amicaux de haut niveau ont lieu dans le pays. Elle compte une population de 38 millions de personnes, dont 63% ont moins de 30 ans. Le football est populaire parmi les jeunes. Le PIF a investi massivement dans quatre équipes rivales afin de capitaliser sur cet engouement et de susciter la passion du football. Deux équipes dans la capitale Riyadh (Al Hilal et Al Nassr) et deux dans la deuxième plus grande ville de Jeddah (Al Ahli et Al Ittihad). Qadsiah, un club majeur dans la région orientale riche en pétrole, est également présent.

Les occidentaux ont tendance à comparer l’offensive

saoudienne sur le mercato européen avec les opérations antérieures du Qatar et de la Chine qui ont un certain temps utilisé une technique financière pour attirer des grands noms surtout en fin de carrière.

  • Tout comme la Chine et le Qatar ont tenté d’attirer des talents européens dans le football en investissant massivement, l’Arabie saoudite utilise son Fonds d’Investissement Public (PIF) pour soutenir la Saudi Pro League (SPL) et attirer des investissements extérieurs.
  • À l’instar de la Chine qui a collaboré avec des agences sportives internationales pour promouvoir sa Super League, la SPL s’est associée à l’agence mondiale IMG pour diffuser et promouvoir la ligue, visant à générer des revenus futurs.
  • Tout comme le Qatar a développé des infrastructures sportives de pointe pour accueillir des événements internationaux tels que la Coupe du Monde de la FIFA, l’Arabie saoudite construit des arènes et des stades modernes pour accueillir des tournois internationaux et des matchs amicaux de haut niveau.
  • Enfin, tout comme la Chine et le Qatar aspirent à devenir des centres d’événements sportifs mondiaux, l’Arabie saoudite cherche à devenir un pôle d’événements sportifs internationaux en fusionnant le circuit de golf soutenu par l’État avec des circuits mondiaux reconnus.

L’initiative SPL semble avoir des similitudes avec les tentatives de la Chine et du Qatar pour attirer des figures majeures du football européen, tout en ayant ses propres spécificités et ambitions uniques. À titre d’illustration, la SPL attire aussi des joueurs qui ne sont pas sur la pente descendante: Malcom, Jota, Ruben Neves, Alain Saint Maximin, Diallo et éventuellement Marcos Llorente.

L’Arabie saoudite aspire à devenir un pôle d’événements sportifs internationaux. La fusion du circuit de golf soutenu par l’Arabie saoudite avec le PGA Tour et le DP World Tour dans le sport du golf démontre l’engagement de l’Arabie saoudite envers le développement sportif et la réussite stratégique.

L’ initiative SPL semble prometteuse. Ils ont tous les ingrédients pour une ligue réussie alors qu’ils continuent d’attirer les meilleurs talents européens. Je crois que, une fois que la SPL gagnera en popularité et en reconnaissance, elle commencera à rivaliser avec l’Europe pour les jeunes talents d’Amérique du Sud et d’Afrique. L’Europe devrait y prêter attention !

Rodney Zulmé

Publishing Team

https://telemix.tv/

Related post

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *