La Russie intensifie les attaques en Ukraine le jour de Noël
Le 25 décembre 2024, la Russie a mené une attaque dévastatrice contre l’Ukraine, en lançant plus de 70 missiles et plus de 100 drones explosifs, ciblant principalement le réseau énergétique du pays. Cette offensive intervient alors que l’Ukraine célèbre Noël le 25 décembre pour la deuxième fois depuis son indépendance.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a qualifié cette attaque de “barbare” et a dénoncé la “mauvaise foi” de son homologue russe, Vladimir Poutine, qui a choisi délibérément ce jour symbolique pour intensifier les frappes. “Qu’est-ce qui pourrait être plus inhumain que cela ?”, a déclaré Zelensky sur les réseaux sociaux.
Malgré les efforts pour contrer l’attaque, avec plus de 50 missiles et certains drones abattus par la défense ukrainienne, plusieurs régions du pays ont souffert de coupures de courant majeures, affectant des millions de civils pendant la période des fêtes. Le groupe DTEK, principal fournisseur d’énergie de l’Ukraine, a rapporté des “dommages importants” à ses centrales thermiques, soulignant que cette attaque marquait la treizième frappe sur le secteur énergétique ukrainien cette année.
Le ministre des Affaires étrangères d’Ukraine, Andriï Sybiga, a réagi en affirmant que cet assaut était la réponse de Poutine à ceux qui avaient espéré un cessez-le-feu temporaire pour Noël. Un des missiles russes a même traversé l’espace aérien de la Moldavie et de la Roumanie, rappelant que la menace russe ne concerne pas uniquement l’Ukraine.
Dans plusieurs régions de l’Ukraine, notamment Kharkiv, Dnipro et Poltava, des frappes ont causé des destructions, blessant plusieurs civils. Des alertes aériennes ont été lancées dans tout le pays, et des restrictions d’approvisionnement en électricité ont été mises en place par les autorités ukrainiennes afin de préserver le système énergétique.
En dépit des attaques incessantes, l’Ukraine continue de célébrer Noël selon le calendrier grégorien, une décision historique prise pour la deuxième fois, marquant un tournant symbolique dans l’alignement du pays avec les traditions de l’Europe occidentale.