L’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti marqué par une attaque des gangs armés pour sa réouverture
Ce mardi, une attaque armée a frappé l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), également connu sous le nom Hôpital Général. Au moment où le ministre de la Santé publique, Dr Duckenson Lorthe Blema, s’apprêtait à en annoncer la réouverture après plusieurs mois de fermeture. Des journalistes présents sur place pour couvrir cet événement ont été la cible des tirs, subissant de graves blessures.
Parmi les victimes figurent Petyon Robens, Réginald Baltazar, Miracle Velondie, Florise Deronvil, Jean-Jack Aspèges, Jocelyn Justin et Rosemond Vernet. Plusieurs membres de la presse restent en difficulté dans la zone, où la violence des gangs armés continue de semer la terreur.
Selon les informations disponibles, le ministre n’avait pas encore atteint l’hôpital au moment de l’attaque. Cet incident s’inscrit dans une série de violences perpétrées par des groupes armés criminels, notamment ceux de la coalition Viv Ansanm, qui ont vandalisé l’hôpital en février dernier, le rendant inutilisable depuis.
Malgré ces défis, le Dr Duckenson Lorthe Blema s’était engagé à rouvrir le plus grand établissement hospitalier de Port-au-Prince, une décision cruciale face au manque criant d’infrastructures sanitaires dans la région métropolitaine. Cependant, cette ambition se heurte à une insécurité persistante qui n’épargne ni les secteurs vitaux comme la santé, ni ceux qui y travaillent ou tentent de rapporter la réalité sur le terrain.
Les hôpitaux, autrefois des sanctuaires de soins, deviennent aujourd’hui des cibles pour les gangs lourdement armés qui terrorisent la population haïtienne au quotidien. Cet événement tragique illustre une fois de plus l’urgence d’une solution durable pour restaurer la sécurité et permettre aux institutions essentielles de fonctionner normalement.
