Carrefour sous tension après l’assaut des gangs armés le 18 avril

Carrefour sous tension après l’assaut des gangs armés le 18 avril

La commune de Carrefour, autrefois emblème de la vie communautaire et de la tranquillité, se retrouve aujourd’hui plongée dans un sombre cauchemar. Plus de 24 heures après les fusillades meurtrières du 18 avril, la PNH n’a toujours pas sorti de note pour informer d’une éventuelle contre-offensive._

La violence a éclaté dans le quartier de Waney 93, où des bandits armés ont semé la terreur en ouvrant le feu sur des innocents, faisant huit morts, dont un policier de la 26e promotion, selon les rapports de la SYNAPOHA. Les familles endeuillées pleurent leurs proches disparus, tandis que les blessés luttent pour leur survie, confrontés à un avenir incertain et à des traumatismes profonds.

Le chaos s’est ensuite propagé avec le pillage du Commissariat Omega, symbole de l’autorité policière dans la commune. Des matériels ont été détruits, des armes volées, et deux policiers ont été enlevés puis relâchés. Cette série d’attaques, selon des riverains orchestrées par le chef de gang Krisla, a plongé Carrefour dans un état de désolation et de peur, où les cris de désespoir résonnent encore dans des foyers.

Malgré la reprise timide de la circulation, la tension reste palpable et la population vit dans la crainte constante d’une nouvelle escalade de violence. Les autorités semblent impuissantes face à cette spirale infernale, laissant les habitants livrés à eux-mêmes dans leur lutte pour la survie.

Plus de 24 heures après la déroute, la PNH n’a toujours pas sorti de note pour informer d’une éventuelle contre-offensive. Dans l’attente d’une réponse des autorités et d’une lueur d’espoir, les habitants de Carrefour continuent de faire face à un avenir incertain, plongés dans les ténèbres de l’insécurité.

Rodney Zulmé

Publishing Team

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