Attaque contre Le Nouvelliste : coup dur pour la liberté de la presse
La Direction du journal Le Nouvelliste a informé le public de l’attaque de ses locaux par des individus non identifiés, qui ont vandalisé les équipements et emporté le mobilier nécessaire à l’impression du journal. Cette attaque, survenue dans un contexte d’aggravation de l’insécurité au centre-ville de Port-au-Prince, constitue un coup dur pour la liberté de la presse en Haïti.
Le plus ancien quotidien du pays, Le Nouvelliste, a été la cible d’une attaque brutale alors que des individus non identifiés ont investi ses locaux situés à la rue du Centre, à Port-au-Prince. Ces intrus ont vandalisé les équipements, emporté le mobilier et les matières premières nécessaires à l’impression du journal, causant ainsi d’importants dommages matériels et perturbant la production de l’information.
Cette attaque n’est malheureusement pas un incident isolé, car les locaux du journal avaient déjà été pris pour cible par des bandits quelques semaines auparavant, lorsque des individus armés ont volé des téléphones portables. Hier, jeudi 25 avril, les assaillants sont retournés au local pour perpétrer cet acte de vandalisme, amplifiant ainsi les dommages déjà subis.
Face à l’escalade de l’insécurité au centre-ville, Le journal fondé en 1898 avait déplacé son administration à Pétion-Ville au complexe La Promenade, laissant l’imprimerie et les matériels lourds à la rue du Centre. Malgré les tentatives de récupération de certains matériels, les techniciens ont dû rebrousser chemin en raison des détonations et de l’insécurité persistante.
Cet acte de vandalisme représente un coup dur pour la liberté de la presse en Haïti, s’ajoutant au vandalisme du dépôt de la Presse Nationale situé en face du bâtiment du Nouvelliste. Ces attaques contre les institutions médiatiques menacent non seulement la sécurité des journalistes et du personnel, mais aussi la liberté d’expression et le droit à l’information des citoyens haïtiens.
Rodney Zulmé
